Michel Vastel Comme chaque samedi, je viens de terminer la lecture de cinq journaux. Ce week-end-ci, je me demande plus que jamais pourquoi faut-il à tout prix publier un journal? C’est d’ailleurs une question que je me pose régulièrement le dimanche mais le samedi, c’est plus rare. Les Français appellent cela «la trêve des confiseurs» c’est-à-dire qu’à part le prix des truffes ou du kilo de chocolat, il n’y a pas grand-chose de nouveau à rapporter. Les journaux sont plutôt remplis de spéculations – sur le sens de l’assassinat de Benazir Bhutto, ou sur les résultats des élections primaires du 3 janvier en Iowa. Et puis, il y a les inévitables «revues de l’année». Comme les journalistes sont de plus en plus spécialisés – un pour les films, l’autre pour les vidéo clips, l’autre pour la télévision, l’autre pour les DVD, cela fait de plus en plus de revues de fin d’année. Regardez-moi cette ‘Une’ : bilans, trouvailles, palmarès, coups de cœur. Des nouvelles, ça? Ah oui : Ben Mulroney est o...